Métronome
Le son résonne sur les murs
À chaque coup, comme un murmure.
Echo de fréquence constante.
Chaleureuse comme l’amiante.
Son message est occulté
Par, des maux suivants, le frappé.
Jamais une once de pitié.
Inutile de respirer.
Or, dans sa régularité,
Il réussit à innover.
Changeant d’arme entre les traumas,
Tranchant, perçant, contondant, joie.
Un pic de douleur d’entre-coup,
L’espoir ignore qu’on le roue.
Mais à chaque fois, un autre trou,
Béant, sanglant, sourire fou.
Antre où la solitude mue,
Dehors, les plaies sous le tissu,
Les morceaux tendres rapiécés
Devinent où il ira frapper.
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)